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Axe de développement

Plusieurs zones industrielles urbaines sont devenues des territoires désuets, délabrés, à l’abandon ou fortement contaminées où toute la vitalité économique du passé semble révolue. Technopôle Angus s’inscrit dans  cette optique de revitalisation économique montréalaise avec un projet qui mise sur une approche moderne et distinctive de développement durable selon des principes d’aménagement précis.  Le but premier  de cette manœuvre étant  d’assurer une relance de l’activité économique du quartier de Rosemont-La-Petite-Patrie avec le développement.

Le projet suit une logique de développement graduelle selon quatre phases d’aménagement des infrastructures, des espaces publics et des espaces de stationnement. Les bâtiments projetés sont de grandeur similaire aux bâtiments déjà construits. La forme et la volumétrie s’alignent de manière à consolider le site. Le projet propose une gestion efficace et responsable des espaces de stationnement de manière à se dissocier des espaces industriels traditionnels. Pour ce faire, chaque bâtiment construit fournit un ratio d’espace de stationnement proportionnel à la superficie du bâtiment, soit une case de stationnement par 700 pieds carrés (Technopôle Angus, 2007). La politique de stationnement mise en place vise à réduire de moitié le nombre de stationnements des nouveaux édifices et favoriser les modes de transport alternatifs. À terme, le site Angus devrait compter près d'un million de pieds carrés d'espaces locatifs écologiques certifiés LEED où se rencontrent 2500 professionnels dans quelque 200 entreprises établies sur le site.

Phases de dévoloppement

 

Dans cette optique, Technopôle Angus vise l’intégration harmonieuse des entreprises sur le site, de manière à respecter l’histoire et l’esprit du lieu. L’ensemble propose un campus d’entreprises en contact avec les quartiers résidentiels voisins, d’une densité comparable à l’ensemble urbain déjà établi, afin de maximiser l’implantation d’entreprises et la création d’emploi. Le projet voit également à la mise en relation des entreprises par la création de réseaux de coopération. Ces réseaux entre entreprises permettent l’échange avec des organisations socio-économiques montréalaises tels que des universités, des centres de recherche et différents organismes. La logique du développement s’appuie sur la forte relation entre les entreprises d’un même secteur, sur les échanges entre l’occupant et le bâti ainsi que les échanges entre le site et son quartier, mais également entre les entreprises et la ville (Fontan, J.-M et al, 1996).


Le site propose une architecture significative et écologique, désireuse de répondre à des standards de qualité environnementaux, et d’une gestion écologique des immeubles plus adaptée aux besoins des entreprises. Le Technopôle Angus a adopté en 2005 une politique « Tout LEED » qui consiste à obtenir la certification LEED pour tous les édifices du site (Technopôle Angus, 2007).

Bâtiment LEED Source: SDA(2007)

Phase de développement Source: SDA(2007)

Références

Fontan J.-M., Levesque, B., et J.-L. Klein. (1996). Les systèmes locaux de production: conditions de mise en place et stratégie d’implantation pour le développement du projet Angus (I et II). Montréal, Université du Québec à Montréal, CRISES-UQAM, Service aux collectivités.

 

Technopôle Angus, parc urbain d’entreprise (2007), [En ligne] consulté le 21-10-2012,

http://www.technopoleangus.com/fr/developpement/plan.php

 

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