Le nouveau campus de l’Université de Montréal voit ses fonctions séparées en deux. Le côté est du campus est dominé par un bâti résidentiel qui s’efforce de reprendre la typologie du quartier avoisinant, c’est-à-dire des triplex. Ainsi, les bâtiments sont de trois à quatre étages. Du côté ouest se situent les bâtiments d’enseignement de l’Université de Montréal. Certains bâtiments à vocation mixte ou résidentielle sont également présents de ce côté. Ce faisant, les aménagistes ont pu insérer une mixité des fonctions dans le nouveau campus sous le modèle de Rogers (Rogers, 1998). On observe cette même mixité des usages dans les quartiers environnants de façon à ce que les sphères de travail, de vie et de divertissement soient interconnectées.

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À l’ouest de la voie ferrée, une bande de commerces et d’industries représentent un pôle important d’emploi. Cela crée deux pôles à l’est et à l’ouest du nouveau campus, le premier résidentiel et mixte, où l’on vit, le deuxième commercial et industriel où l’ont travaille. Les différents pôles d’activités sont très proches les uns des autres, ce qui crée une collectivité compacte (Rogers, 1998) qui révèle un aménagement orienté sur les transports en commun, permettant ainsi de se passer de la voiture plus facilement.