Montréal
Bien que la mixité sociale et générationnelle soit un franc succès, la mixité formelle, elle, n’est toutefois par encouragée. En effet, on retrouve même une règlementation typique et exclusive que les promoteurs qualifient de servitude architecturale.
« L'architecture des bâtiments, l’apparence extérieure, la fenestration, le choix des matériaux et des couleurs, l’aménagement des cours, le type de clôtures et les aménagements paysagers recommandés, les lieux approuvés ou prohibés pour le stationnement, l’emplacement des antennes paraboliques : tout est prévu pour que Bois-Franc garde son charme, son cachet et son attrait au bénéfice de ses résidants et de ses futurs acheteurs. » (Bois-Franc, 2012)
Lorsque l’on circule à Bois-Franc, on sait immédiatement que l’on s’y trouve, car l’architecture y est distinctive. Les parements de briques rouges sont présents sur toutes les façades, les toits à doubles versants en bardeaux d’asphalte foncés marquent les volumétries, les portes de garage sont toujours situées sur les élévations latérales et l’entrée des bâtiments se fait sans escalier directement à partir de la rue. La servitude architecture touche principalement ce qui peut être vu à partir de la rue. C’est donc dans les arrières cours que l’on retrouve des signes d’appropriation des lieux. Les terrasses adoptent diverses formes et tailles. Certains habitants du quartier se sont même dotés d’une piscine qui souvent est partagée avec les voisins immédiats.
Séquences paysagères
Source : Google images
Localisation des vues Source : Google images
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Références
Bois-Franc. (2012) « Bois-Franc », [En ligne] consulté le 20-10-2012, [http://www.boisfranc.com]